Union Française des Praticiens à Diplôme Extra Communautaire exerçant dans le cadre de la loi CMU du 27 juillet 1999
Paris le 14 janvier 2007
Chers Collègues
Tous les évènements, nous ont mis devant l'évidence même que manquer d'activisme et d'implication laissait les autres décider de notre propre avenir .
Le constat est le suivant : la problématique des médecins à diplôme extra-communautaire actuellement sur des postes depuis en moyenne dix ans, ne peut trouver une issue honorable que si le prochain gouvernement est conscient d’une solution POLITIQUE.
Notre sursaut aujourd'hui est plus que jamais primordial. Les deux constats de la HALDE sont là pour nous le rappeler.
Alors que la logique du droit, va dans le sens de nos revendications, le temps n'est plus aux lamentations ,
Les hommes font la loi , mais la loi n’a jamais fait les hommes donc soyons des hommes et des femmes, prêts de nouveau à relever le défi et montrer que le ministère est loin de la réalité.
Comme nous l’avons toujours clamé haut et fort en adressant un courrier à Monsieur le Président de la République Jacques CHIRAC, il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une injuste, et intolérable discrimination défiant non seulement les lois mais encore et surtout les valeurs fondatrices de la République Française.
La solution est purement et simplement politique; sinon comment peut-on expliquer le fait que certains de nos adhérents auxquels la tutelle a toujours refusé la reconnaissance de leur diplôme en exigeant un contrôle des connaissances, accepte de reconnaître ce même diplôme depuis le 1er Janvier 2007 car leur pays vient d’entrer dans l’Union Européenne.
Les médecins à diplôme étranger qui travaillent dans les hôpitaux français depuis une dizaine d’années ou plus, doivent être traités de la même manière que les médecins des pays récemment entrés dans l’Union Européenne.
Comme l’a affirmée la Coordination Médicale Hospitalière dans son communiqué de Mars 2006 « Ce n’est que justice vis à vis de ces personnes qui ont rendu tant de services aux hôpitaux français pendant une longue période de pénurie de médecins par équité et juste reconnaissance de leur travail »
La France officielle ne peut, d’une part, tenir un discours de rejet absolue de toutes formes de discriminations, et, d’autre part, tolérer voire même entretenir sur le terrain cette même discrimination, pourtant bannie, dans la plus totale, insoutenable et indécente indifférence.
L'AMFDEC